La coqueluche, une infection respiratoire bactérienne causée par Bordetella pertussis, connaît une intensification préoccupante dans de nombreux pays dont la France.
En effet, Santé publique France a signalé en avril dernier une recrudescence de la coqueluche depuis début 2024 avec 32 037 cas signalés sur le 1er trimestre 2024 contre 25 130 cas sur la même période en 2023.
Reprise épidémique de la coqueluche : causes et contexte
Plusieurs facteurs contribuent à cette reprise épidémique.
La coqueluche est très contagieuse : on estime qu’une personne contagieuse peut contaminer en moyenne 15 à 17 personnes.
Cette contamination a lieu par voie aérienne, au contact du malade par gouttelettes provenant du nez ou de la bouche lors de la toux.
Les enfants sont vaccinés mais le taux de couverture vaccinale des adultes, personnes âgées et femmes enceintes est insuffisant.
Cette maladie ne touche pas que les enfants, les adultes sont également concernés.
Symptômes et évolution de la maladie
La coqueluche se caractérise par 3 phases (Source www.pasteur.fr) :
- Phase d’incubation : Cette phase d’environ 2 semaines démarre sans aucun symptôme suivi d’un écoulement nasal ressemblant à un rhume banal
- Phase paroxystique : Apparition de quintes de toux intenses et répétitives de plus de 7 jours, souvent suivies d’une inspiration sifflante (le « chant du coq »).
- Phase de convalescence : Diminution progressive des symptômes sur plusieurs semaines à mois.
Des complications existent notamment chez les jeunes enfants avec des pneumonies ou affections neurologiques ; chez le nourrisson la coqueluche peut s’avérer très grave voire mortelle.
Diagnostic de la coqueluche
En janvier 2024, 1922 tests PCR étaient réalisés dont plus de 15 000 en mai avec un taux de positivité également en hausse puisqu’il est passé de 7,6% à 27,5%.
Le diagnostic de la coqueluche se fait majoritairement par PCR aujourd’hui avec la détection du matériel génétique de la bactérie en cause.
Pour cela, il est nécessaire de réaliser un prélèvement par écouvillons nasopharyngés au préalable. Ces écouvillons doivent être compatibles avec la zone de prélèvement ainsi que la technique utilisée pour le diagnostic, c’est-à-dire la PCR dans le cas de la Coqueluche.
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| Référence | Descriptif | Unité de commande |
| EFTPNASO | Ecouvillon floqué FLOQSwabs™ tige plastique bouton nylon prélèvement nasopharyngé en sachet unitaire stérile sécable 100mm | 100 |
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| MUTM1ML | Milieu UTM™ liquide 1ml sans écouvillon en tube 13x80mm bouchon rouge | 300 |
| UTM3MLN | Milieu UTM™ liquide 3ml + 1 écouvillon floqué embout nasopharyngé en tube 16x100mm bouchon rouge | 50 |
| UTM3MLM | Milieu UTM™ liquide 3ml + 1 écouvillon floqué embout Minitip en tube 16x100mm bouchon rouge | 50 |
| MENAT2ML | Milieu eNat™ liquide 2ml sans écouvillon en tube stérile en tube 13x80mm bouchon bleu | 300 |
| ESWABN1 | Milieu eSwab™ liquide 1ml + 1 écouvillon floqué embout Minitip stérile en tube 13x80mm bouchon orange | 50 |
| ESWABP1 | Milieu eSwab™ liquide 1ml + 1 écouvillon floqué embout nasopharyngé/pédiatrique stérile en tube 13x80mm bouchon bleu | 50 |
Conclusion
La reprise épidémique de la coqueluche est un défi de santé publique nécessitant une vigilance accrue. Le diagnostic précoce, une couverture vaccinale optimale et des stratégies de prévention adaptées sont essentiels pour contrôler cette maladie.
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